Années 80
Volvo 242 Turbo
Volvo a également connu du succès en Australie et Nouvelle-Zélande avec Robbie Francevic (champion 1986). Le seul autre fait d’arme majeur du constructeur scandinave sera les 1000km de Bathurst avec la S40 Super Touring, quelques années plus tard et pilotée par Jim Richards.
Les 500 versions de route de la 242 Turbo furent vendues à Volvo North America, ce qui les rend extrêmement rares en Europe. Le moteur 2.1 litre développe 225cv et 340nm de couple grâce au turbo, des chiffres qui sont toujours très respectables aujourd’hui !
Ferrari 288 GTO
La 288 GTO était basée sur la 308 GTB. Son V8 de 3 litres diminué à 2.8 litres et accompagné de 2 turbos équivalait à la puissance théorique d’un moteur atmosphérique de 4 litres, juste dans les limites des règles du groupe B. Une version Evoluzione absolument bestiale servira de base pour développer la F40.
La magnifique version de route sera produite à 272 exemplaires en 1984 et 1985. Ses performances sont toujours au goût du jour, 400cv, 0-100 en moins de 4 secondes et plus de 300kmh en pointe.
BMW M635 CSi
Le Groupe A imposait aux constructeurs de sortir 2500 modèles « route » pour avoir le droit d’entrer le championnat, voilà pourquoi la 635CSi n’est pas aussi rare que ses prédécesseurs qui souvent était réalisés en nombres bien plus restreints. Equipée du 6 cylindres de 280cv, ses performances en faisaient l’un des coupés de luxe les plus rapides du moment.
Ford Sierra Cosworth RS500
Avec ses 340cv, la version de course était en deçà de la concurrence mais cela ne l’empêcha pas de réaliser la pôle position lors des 6 premières courses auxquelles elle participa. La concurrence était prévenue. En 1988, Ford, en tant que constructeur, remporte la couronne avant que le championnat ne fasse une pause de 2 ans et revienne avec un nom différent. Victoire également en DTM.
Le turbo Garrett T03B couplé au moteur 4 cylindres produit 204cv et 280nm de couple dans la version route, qui garde son incroyable aileron arrière. 0-100 en 7 secondes en route vers 234km/h.
Mitsubishi Starion
La Mitsubishi Starion et ses équivalents (Dodge/Chrysler/Plymouth Conquest) vont s’imposer dans de nombreux championnats de « seconde zone » mais jamais dans les championnats plus huppés du moment, sur circuit ou en rallye. Voilà pourquoi elle n’a pas la même reconnaissance que ses consœurs du moment.
Les versions de route diffèrent en fonction de l’époque (production entre ’82 et ’89) et la zone géographique. La Starion offrait à ses propriétaires entre 150 et 225cv, transmis aux roues arrière et avec une carrosserie « fine » ou « large » selon la taille du moteur (2.0 ou 2.6l).
Années 90
Mercedes 190E 2.5-16
Mercedes rejoint donc le DTM avec la 190E et aura fort à faire face aux BMW M3, Ford Sierra Cosworth, Volvo et autres Rover. Ce n’est qu’en 1992 avec la version 2.5-16 Evo 2 que Mercedes dominera enfin pour remporter 16 courses et le titre. Ellen Lohr y remportera une course, la seule et unique femme à y parvenir dans l’histoire du championnat allemand.
La version de route dans FM4 est basée sur l’Evo 2 et dispose de 235cv et 245nm de couple tirés du moteur 2.5 litres 16 soupapes. Elle est habillée avec le kit aéro de l’époque avec énorme aileron arrière et carrosserie bodybuildée. 0-100 en 6s et 250kmh en pointe.
BMW M3 E30
Nissan Skyline GT-R R32
Plutôt que de dominer, la R32 GT-R a littéralement écrasé la concurrence dans les championnats auxquels elle a participé, notamment au Japon et en Australie. Dans ce dernier, elle deviendra l’ennemi public numéro 1 et sera détestée par les fans voyant leurs Ford et Holden V8 se faire massacrer, à Bathurst ou ailleurs. 20 ans plus tard, elle est adorée de tous.
La Skyline GT-R de route propose 280cv et 360nm, entre ’89 et ’94, pour déplacer les 1430 kilos de l’ensemble. Ses victoires en course et sa présence dans les jeux vidéo l’ont transformée en mythe urbain. Elle reste l’une des autos les plus modifiées et modifiable au monde.
Regardez cette liste :
Un garage plutôt sympathique n’est-ce pas ? Constitué d’automobiles sportives d’exception et façonnées par les règlementations de la Fédération Internationale de l’Automobile. Comme pour le rallye, les voitures de course des championnats majeurs sont de nos jours très éloignées des versions de route auxquelles elles s’efforcent tout de même de ressembler. Voilà pourquoi les modèles d’homologations sont et restent mythiques.
Les absents :
- Jaguar XJS
- Audi 80 GLE
- Alfa Roméo 33/75
- Ford Capri
- Rover SD1/3500 Vitesse
- Opel Monza/Ascona/Kadett GSi
- Holden Commodore VK/VL/VN
Entre autres …
En espérant que tout ou partie rapplique dans nos jeux favoris!