Nos testsTrials Rising

Test de Trials Rising sur Xbox One X

Après son explosion dans le monde des consoles grâce à Microsoft avec le fameux “HD” en 2009, la licence scandinave Trials n’a eu cesse de se réinventer. En passant par Trials Evolution (2012) et Trials Fusion en 2014, voici la dernière mouture de la série nommée « Rising ». Les nouveautés communiquées par Redlynx et Ubisoft seront elles suffisantes pour attirer les joueurs au delà des simples aficionados de la série? Éléments de réponse avec notre test.

Oubliez le futurisme de Trials Fusion et la débilité de l’extension Blood Dragon, Trials Rising propose un design plus classique et « contemporain ». Les environnements sont à la fois urbains et naturels et comme annoncé par Redlynx, vous vous déplacez vers des sites reconnus mondialement (Yellowstone, Tour Eiffel, Everest…). Le gameplay reste le même et offre un savant mélange d’accessibilité et de technicité. Comme toujours, ce sont les tracés, en combinaison avec le choix de la moto, qui constitueront le gros de la difficulté si vous souhaitez sans cesse obtenir l’or. Si auparavant vous deviez apprendre les techniques comme un grand ou via des vidéos Youtube, le professeur FatShady offre désormais des cours directement dans le jeu! Vous pourrez y apprendre les bases du contrôle de votre machine et de la physique si spécifique au titre. Ces cours sont obligatoires et intégrés au mode carrière mais vous pourriez aisément faire sans jusqu’aux pistes « difficiles » si vous êtes un vétéran de la franchise. Cependant, une piqûre de rappel ne fait de mal à personne!

Dans tous les cas, le positionnement avant et après chaque obstacle reste le coeur du jeu et nécessite une connaissance totale de la piste, de la moto et des techniques à appliquer en un dixième de seconde au bon moment. C’est comme ça que l’on peut maintenir le « flow » et avaler les obstacles comme s’ils n’étaient même pas là.

La volonté de Trials Rising d’être moins punitif est louable. Vous retournerez à l’University of Trials à plusieurs reprises pour assimiler les techniques que vous devrez utiliser peu de temps après. Sympa pour un jeu qui récompense toujours la réussite par une mort immédiate et brutale.

Trials is Rising?

Carrière est un bien grand mot mais vous verrez du pays dans le mode principal de Trials Rising. Cette fois-ci, vous irez de continent en continent pour claquer des chronos sur un nombre impressionnant de pistes qui sont superbement réalisées. Rising présente très bien sur One X et je doute qu’il soit vraiment inférieur sur les autres Xbox One. Redlynx et Ubi maîtrisent le hardware et la fluidité habituelle est au rendez-vous. Visuellement c’est très clean même si les retards de textures quand vous recommencez sont toujours présents, mais il ne s’agit que d’une fraction de seconde. Vos aventures motorisées débutent donc en Amérique du nord avec un ensemble de pistes “faciles” pour se mettre dans le bain. La moto de base se nomme désormais “Squid” et est très souple avec pas ou peu de mauvaises surprises en raison du dosage de l’accélérateur, cela ne viendra qu’avec le Rhino et plus encore avec la vraie machine de Trials, la Mantis! Mais revenons aux épreuves. Dans chacune d’entre-elle, vous affrontez les fantômes d’autres joueurs humains en route vers la meilleure médaille possible. Si vous obtenez la première place, les fantômes adverses seront mis à jour pour représenter un défi toujours à votre hauteur, ce qui est simple mais efficace. Trials garde sa touche masochiste qui engagera les uns et fera rager les autres, le Die and Retry a rarement été aussi primordial dans un jeu de course! Terminer une piste vous permet de récupérer des points XP et SX et parfois, en passant de niveau, obtenir des “caisses de matos”. Celles-ci contiennent 3 récompenses qui peuvent être des stickers ou encore des vêtements pour votre “mannequin crash-test”.

C’est là qu’entre en jeu le côté “personnalisation” du titre et il est assez poussé! En plus de pouvoir changer votre couleur de peau absolument n’importe quand, vous pourrez vous assurer de chevaucher une monture différente de tous les autres mannequins crash-test. Pour chaque bécane, il est possible de changer les pièces à l’avant/arrière (jantes et pneus) mais aussi l’échappement, le phare, le cadre, le carénage et enfin le garde-boue avant. Ajoutez à cela la possibilité de changer la couleur de chaque pièce via un mini éditeur de livrée façon Forza (en mille fois moins intuitif et précis) et vous pouvez laisser court à votre imagination! De nombreuses options sont également disponibles pour votre pilote avec des accessoires, casques, vestes, hauts, gants, bas et chaussures. Redlynx oblige, certains des items disponibles sont absolument ridicules histoire de rester en phase avec le thème décalé du jeu.

En plus de toutes ces modifications, il est en plus possible de modifier la pose du pilote ainsi que ses animations en cas de victoire et défaite. Évidemment tout cela n’est pas gratuit, vous pourrez payer avec les points SX que vous amassez après chaque piste terminée (quel que soit le mode de jeu) mais tout est très cher! Bien sûr vous pouvez acheter des “glands” (avec vos vrais €€€) et débloquer les objets plus rapidement, micro-transactions quand tu nous tiens… Les incitations sont nombreuses et regroupées dans l’onglet “boutique” où on retrouve différents lots qui comprennent divers objets qu’il s’agisse d’accessoires, animations de rider, vêtements et pièces pour votre moto. Au final, ce n’est pas trop intrusif et pour un titre au prix d’entrée si (relativement) bas, c’est toujours triste mais compréhensible.

Autre indication business, dans la carrière cette fois: La présence de sponsors! Des marques comme Fox et KTM vous proposeront des contrats nécessitant d’atteindre des objectifs spéciaux pendant les runs! C’est quelque chose qu’Ubisoft intègre depuis quelques années et de plus en plus dans tous ses titres, comme The Division ou Ghost Recon. Il était inévitable que cela arrive dans Trials qui, en plus, est naturellement prédisposé à ce genre de deals.

Community – Community

Si la plupart se contentent du solo, il est évidemment possible de jouer en ligne dans Trials Rising. Le titre propose à jusque 8 joueurs de s’affronter vers la ligne d’arrivée dans des mini championnats de 3 manches! Le fun est garanti mais pas autant que lors de parties « offline » à 4 sur le même canapé! Via le « mode groupe », il est possible de revenir à une époque ou latence et écran de 50 pouces par personne n’étaient mêmes pas concevables mais vous savez quoi? J’imagine que moins de 10% des joueurs utiliseront ce mode, pratique pour les salons de jeu vidéo et soirées arrosées cependant!

Nouveauté de ce titre, le mode Tandem dans lequel 2 joueurs contrôlent 50% de l’accélération et du freinage de la moto! Vous imaginez le mélange d’hystérie et de frustration que cette combinaison peut procurer! Enfin, le fameux éditeur de tracé est de retour, plus accessible et puissant que jamais. En ce qui me concerne, je préfère laisser les “pro” réaliser des pistes qui n’ont absolument rien à envier à ce que les développeurs eux-mêmes ont créé. C’est l’un des piliers de la franchise depuis plusieurs épisodes et la raison principale (parallèlement avec les DLC) de la longévité du titre. Les possibilités sont innombrables et il est quasi certain que Redlynx proposera une fois encore des compétitions spécifiquement pour les meilleurs créateurs, dont les résultats feront le bonheur des joueurs. Je me demande juste si le cross-platform est également de la partie pour l’éditeur de tracé, étant donné que les classements sont désormais ouverts à l’ensemble des plateformes, la même chose serait la bienvenue concernant les créations de la communauté.

Articles Similaires

Mon avis sur Monster Jam Showdown sur Xbox Series X

Takumisensei

Test de Trail Out: Trop, c’est pas assez!

Monkey

The Crew Motorfest, le test Hawaïen

Monkey